Sur les routes du passé…

labsente

Court résumé: Suite à son divorce, Augustin se retrouve sans logement et part sur les routes à la recherche d’un refuge. Ce voyage va rouvrir les portes de son passé.

Mon avis:

Merci aux éditions Julliard pour cette lecture!

L’œuvre de Lionel Duroy repose en grande partie sur un ressort autobiographique. Comme vous le savez, je ne suis pas forcément attiré par ce type de livre, surtout quand j’ai l’impression que l’auteur se sert de son texte pour se décharger ou pour oublier. En général, je me sens en dehors du drame et très peu concerné.

De ce que j’ai compris en me renseignant, chaque roman de l’œuvre de Lionel Duroy s’intéresse à un  laps de temps précis de son passé. Cela lui permet de préciser chaque moment et ainsi au fil des livres, de retracer avec précision l’intégralité de son histoire familiale. Dès les premières pages, on suit Augustin, le double de l’auteur, dans son quotidien. Ce quotidien qui se résume à l’écriture et surtout à la quête de vérité concernant sa mère. Il nous entraîne sur les routes, en voiture, en vélo, sans attache. Petit à petit, il collecte des éléments qui complètent son puzzle de vie, tout en essayant de ne pas se laisser déborder par le présent. Le récit est donc parsemé de lieux communs, de banalités et sa vie, en elle-même, n’a rien de d’extraordinaire. A cet instant, vous devez logiquement penser qu’encore une fois, ma crainte initiale s’est vérifiée…

Et bien pas du tout ! Parce que le talent de Lionel Duroy a fait son effet. Je ne serais pas dire par quel moyen il y arrive, mais ça a fonctionné sur moi. J’ai suivi les pérégrinations de cet écrivain torturé avec une attention constante et une grande envie de connaître la suite. Et c’est là toute la magie de cet auteur, qui a su me passionner pour cette histoire vraiment personnelle et qui n’aurait dû intéresser que lui-même. Grâce à de petites touches d’humour et de brèves rencontres truculentes, j’ai pris un certain plaisir à ce voyage sur les chemins de la vérité. A la fermeture de cette « absente », je pense même me lancer dans un autre de ses romans à l’occasion, afin d’étoffer cette saga familiale grinçante.

Julliard 360 pages

16/20

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  1. alexmotamots dit :

    J’avais beaucoup aimé celui sur sa mère.

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  2. Edyta dit :

    Toujours rien lu de cet auteur…

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  3. krolfranca dit :

    J’ai un peu de mal avec les romans qui n’en sont pas parce que les auteurs parlent d’eux…

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