Témoignage émouvant d’une mère
Court résumé: L’auteur nous parle de la schizophrénie de son fils Daniel, 28 ans, qui a mis fin à ses jours en se jetant du toit d’un immeuble…
Mon avis:
Merci aux éditions Métailié pour cette lecture!
Piedad Bonnett est une romancière et surtout une poétesse colombienne que je ne connaissais pas avant que l’on me conseille ce journal de deuil, sorti pour la rentrée littéraire.
« Ce qui n’a pas de nom », c’est la maladie ! L’auteure aborde ce thème sans jamais vraiment le citer. En ne le nommant pas, elle espère que cette maladie n’existe pas. Et pourtant, son fils a été victime de ce syndrome qui l’a conduit jusqu’au suicide. Grâce à ce texte, Piedad Bonnett veut partager son vécu, veut prévenir les futures victimes et veut surtout exorciser son drame.
Pour ce faire, elle nous raconte le quotidien au contact de son fils. Elle nous fait participer à toutes les péripéties que sa famille a rencontrées. Le lecteur se retrouve au plus près de la situation, dans la tête de la mère. On ressent alors toute la tristesse et toute l’impuissance face à la tragédie annoncée. Elle a subi la descente aux enfers de son enfant, sans jamais pouvoir intervenir. Les remords et les regrets se succèdent, avec l’amertume de n’avoir pas su contrecarrer les plans du destin.
Dans ce livre d’une centaine de pages, Piedad Bonnett libère sur le papier toutes ses émotions. Elle condense en peu de mots, tous les maux qui lui tiraillent l’esprit. Pour en même temps ne pas oublier et aussi passer à autre chose, elle a dû écrire avec son cœur tout l’amour qu’elle n’a pas eu le temps de donner. Avec sobriété et pudeur, elle décortique le processus de la maladie, afin d’apporter un témoignage indispensable aux personnes touchées par ce malheur. C’est un récit particulièrement douloureux et émouvant dont on ne sort pas indemne. On est à la fois attendri par l’amour maternel et terrifié par les dégâts de la folie. Comme souvent à la sortie de ce genre de roman, après avoir versé une larme, on relativise nos petits tracas et on reprend goût à notre vie.
Métailié, 128 pages
17€
16/20
Une future lecture pour moi
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Ça doit être fort !
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C’est fort et dur!
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Je note, j’adore les livres témoignages. Très bon dimanche à vous ! 🙂
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Ce n’est pas très joyeux😥
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Je me doute bien, mais formateur.
Très bonne semaine à vous ! 🙂
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Déjà repéré sur un autre blog; tu confirmes mon envie de le lire.
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Ce n’est pas un roman pour se remonter le moral. Mais c’est très touchant!
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encore une tentation à l’horizon. la maladie abordée selon le ressenti maternel…
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Beaucoup d’émotions!
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Un sujet pas facile.
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[…] « Ce qui n’a pas de nom » de Piedad Bonnett chez Métailié: infos ici et ma chronique ici […]
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