Un très bon cru!

Court résumé: Un vieux milliardaire fait appel à Harry Bosh pour retrouver son éventuel héritier. D’autre part, Harry doit enquêter sur un violeur en série qui sévit dans la ville…

Mon avis:

Merci aux éditions Calmann-Levy pour cette lecture!

C’est difficile pour moi de faire une chronique d’un livre de Michaël Connelly. J’ai toujours l’impression de me répéter. A chaque nouvel opus, mon ressenti est le même, comme si la qualité de ses romans était constante. Et cette dernière lecture ne déroge pas à la règle.

On retrouve Harry Bosh là où on l’avait laissé dans « Jusqu’à l’impensable ». Depuis le début de ses aventures il y a 25 ans, il a vieilli bien sûr, sa situation professionnelle a changée mais il a gardé tout ce qui fait de lui notre inspecteur préféré. En tant que fan de la série, j’adore voir évoluer ce personnage captivant auquel je me suis vraiment attaché. Mais une fois de plus, la réussite de l’épisode ne repose pas uniquement sur le charisme de l’acteur principal. Elle s’appuie aussi sur un scénario parfaitement huilé et renversant.

Dans « Sur un mauvais adieu » (titre pas terrible par ailleurs), l’auteur nous offre deux rations d’Harry. Il suit deux enquêtes en parallèle. Dans un premier temps, on va l’accompagner dans ses investigations sur un violeur en série et dans un second temps, il va essayer de dénouer les fils d’un héritage complexe. Il va donc utiliser sa double casquette d’inspecteur de police et de détective privé pour résoudre ces affaires. Autant vous dire que le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer, tant le récit fourmille de d’évènements qui rythment l’aventure.

Grâce à une écriture et à un travail de documentation toujours aussi approfondis, Michaël Connelly nous livre un livre parfaitement maîtrisé dans la narration qui saura vous ravir et vous surprendre. Sans jamais tomber dans la caricature des protagonistes (Harry Bosh n’est ni alcoolique, ni drogué, ni violent…) et sans jamais user de d’artifices (pas de scènes gores, brutales ou perverses…), l’auteur a forgé un polar en toute sobriété mais d’une efficacité incontestable. Un très bon cru !

En adaptant une citation de Jules Renard, je serais tenté de dire : « Quand je pense à tous les Connelly qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux ! »

 Calmann-Levy, 434 pages

21,90€

Traduit par Robert Pépin

17/20

Une réponse "

  1. Quelle chronique enthousiaste ! Je n’ai jamais lu cet auteur et tu m’en donnes drôlement envie. Par quel roman me recommandes-tu de commencer?

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  2. LydiaB dit :

    Et à chaque fois je me dis qu’il faut que je lise celui que j’ai dans ma bibliothèque (« Le poète »)…

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  3. francksbooks dit :

    d’accord avec toi le poète est vraiment superbe, depuis j’ai quand même l’impression de lire toujours un peu la même chose… mais c’est vrai c’est efficace.

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  4. Cat dit :

    Je n’ai jamais lu cet auteur…

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  5. Alyquante dit :

    J’ai apprécié ce polar, c’est effectivement un très bon cru!

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