Parler du père
Court résumé: Le narrateur nous parle de son père. Celui-ci a été boxeur, forgeron puis acteur aux côtés d’un abbé, son ami de toujours…
Mon avis:
Merci aux éditions Grasset pour cette lecture!
Il y a deux ans, j’avais eu du mal à trouver les mots (et le talent) pour pouvoir décrire les émotions que m’avait procurées le premier roman de Guy Boley « Fils du feu ». Ça avait été une flamboyante expérience dont je garde un très bon souvenir de lecture.
Alors qu’il s’intéressait la dernière fois à un enfant des forges, il se propose dans « Quand Dieu boxait en amateur » de nous parler de son père. Il nous raconte sa jeunesse dans la campagne profonde. On va suivre toutes les choses qui ont fait de lui un homme et un père à part entière. De son éducation particulière, bercée par les convictions de l’époque, à sa grande amitié, capable de combattre les différences, en passant par ses passions sportives et artistiques, l’auteur développe toute l’admiration qu’il porte à cette figure paternelle.
La plume de Guy Boley fait mouche une nouvelle fois. Cet auteur a un véritable talent pour mettre en forme ses histoires. Sa langue est belle, nouée de magnifiques tournures et phrases. En très peu de pages, il sait exalter les sentiments et libérer une certaine poésie. Il offre donc un formidable roman hommage à son patriarche. Comme tout récit familial, j’ai l’impression qu’il est plus utile à l’auteur qu’à ses lecteurs, mais puisque c’est fait avec virtuosité, le plaisir est quand même au rendez-vous.
Le seul petit bémol que je pourrais mettre à ce deuxième roman, découle en fait de la lecture du précédent. En effet, celui-ci dégageait de telles émotions, presque palpables, qu’il en devenait sensoriel. C’était un moment de grâce particulièrement marquant. Ce nouvel opus est toujours de très bon niveau, mais les sensations sont plus effacées. Le récit est plus pragmatique, s’en tient aux faits et se révèle donc moins mémorable.
Toutefois, ne vous y trompez pas, ce livre est un bon livre. N’hésitez pas à découvrir Guy Boley qui vous ravira si vous aimez la belle littérature. De mon côté, à l’instar d’Agathe The Book, je reste légèrement frustré, en raison des grands espoirs que j’avais mis dans cet ouvrage.
Grasset, 176 pages
17€
Dans mes intentions tant j’avais aimé son premier. Son écriture m’avait donné envie de le lire à haute voix tant je le trouvais poétique. J’ai parfois peur d’être déçue.
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Je l’ai trouvé un peu en dessous du premier!
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A lire, assurément! Merci pour ce billet qui confirme mon envie.
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Bonne idée !😉
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Egalement beaucoup aimé… tout en ayant préféré son précédent
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On est d’accord !😉
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Je ne connaissais pas, mais why not ?
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A tenter!😉
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[…] via (#410) Guy Boley – Quand Dieu boxait en amateur | LES LIVRES DE K79 […]
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Bon, si je dois lire l’auteur, je choisirais son premier roman
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Tu as raison!😉
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Comme Franck, je découvre grâce à toi cet auteur. Merci. Excellent weekend à toi 🙂
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Jamais lu cet auteur. Je note donc. Passe une belle journée!
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A découvrir!
Bonne journée !
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Deux romans très différents. Je n’en attendais pas moins de cet auteur.
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J’ai trouvé un peu moins de magie dans celui-ci!
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[…] Ils en parlent également: Mes belles lectures, Folavril, L’instant livre, K79 […]
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