Court résumé: Avril 1940, Louise, court nue dans les rues de Paris. Elle vient de vivre une scène tragique.Pendant ce temps, les soldats se préparent à entrer en guerre…

Mon avis:

Je remercie les éditions Albin Michel pour cette lecture!

Pierre Lemaître est à l’origine un grand spécialiste des polars et des thrillers qui a su se renouveler en devenant un grand auteur de littérature générale, couronné du Prix Goncourt, pour enfin devenir un grand écrivain tout court. Avec ce mélange de littérature noir et blanche, il est donc en parfaite adéquation avec mon blog et je le suis avec plaisir depuis plusieurs années.

Après avoir traité la fin de la première guerre, puis de l’entre-deux guerre, le troisième volume de la trilogie des « enfants du désastre » nous entraîne dans les premiers mois de la seconde guerre mondiale. Grâce à un éventail de points de vue, on assiste aux prémices du conflit aux côtés de personnages variés. Ainsi, le lecteur devient un observateur de l’impact de ce drame dévastateur et du bouleversement qu’il va imposer à la population. Les hommes et les femmes de ce roman sont tout à la fois acteurs de leur survie et victimes d’un évènement qui les dépassent.

Pour rendre l’ambiance de l’Histoire moins documentaire, l’auteur insuffle une pointe de romanesque en créant des aventures parallèles, qui sont tantôt familiales, romantiques, amicales… et qui redonnent une face humaine à ces affrontements matériels. En réaction au chamboulement de leurs vies, les hommes et les femmes continuent à vivre et à se donner de nouveaux buts. Ces destins vont se croiser et former une aventure pleine de rebondissements.

La maîtrise de la narration est toujours à l’œuvre dans ce dernier volet. Je suis resté suspendu aux destins des protagonistes, tous aussi attachants les uns que les autres. Les scènes sont rythmées, assez cinématographiques et on ressent parfaitement l’atmosphère des moments. Pierre Lemaître conclue cette trilogie avec brio. L’ensemble de cette œuvre dépeint l’énorme tragédie d’une époque en se plaçant au plus près des gens, à hauteur d’homme.

Albin Michel, 531 pages

22.90€

Une réponse "

  1. […] (#517) Pierre Lemaître – Miroir de nos peines | LES LIVRES DE K79 […]

    J’aime

  2. lebouquinivre dit :

    Très belle chronique! Je vais déjà commencer par lire le premier ^^

    Aimé par 1 personne

  3. Bonjour killing79,
    Merci pour l’info, je l’attendais ce 3ème tome !
    Douce journée à vous 🙂

    Aimé par 1 personne

  4. Antonietta dit :

    Merci pour ce superbe retour ! J’ai adoré les deux premiers opus (ainsi que le film d’Albert Dupontel) et il me tarde vraiment de découvrir l’ultime ouvrage de cette trilogie.
    Bonne journée Anthony !

    Aimé par 1 personne

  5. Cathy Fradin dit :

    Mon préféré. Je n’avais pas particulièrement apprécié Au revoir la haut, j’ai vu le film et j’ai relu une deuxième fois le livre me disant que j’étais passée à coté mais non. Couleurs de l’incendie j’ai adoré et la avec le 3e c’est génial.

    Aimé par 1 personne

  6. Eve-Yeshé dit :

    belle chronique, je savais qu’il devait sortir ce mois-ci, donc dans ma PAL bien évidemment j’ai tellement aimé les 2 premiers…
    la plume de Pierre Lemaître me plaît beaucoup quel que soit le genre littéraire qu’il aborde 🙂

    Aimé par 1 personne

  7. alexmotamots dit :

    Une légère déception pour moi. Tant pis.

    Aimé par 1 personne

  8. C’est une magnifique trilogie. Il me reste à lire celui-ci mais j’ai tellement aimé les deux autres que j’achèterais ce « miroir de nos peines ». Pierre Lemaitre est sans doute mon auteur français préféré avec Christian Bobin. Bon weekend Anthony 😉

    Aimé par 1 personne

  9. Pierre Lemaître écrit une oeuvre magistrale sans pour autant renier ces origines d’auteur de littératures policières.
    On peut dire qu’il a réussi son coup

    Aimé par 1 personne

  10. […] de nos peine de Pierre Lemaître chez les livres de k79 […]

    Aimé par 1 personne

  11. […] en parlent également : Anthony, Maeve, Hélène, Lire & courir, L’oeil noir, Karine, Azilis, Juliette, Nath, […]

    J’aime

Laisser un commentaire