Court résumé: Les policiers de l’Hérault enterrent l’une des leurs dans La nef de l’église de Saint-Thibéry. La cérémonie est interrompue par six hommes énucléés, à la file indienne, avec un mot gravé sur le torse : HERESIX…

Mon avis:

Je remercie les éditions Slatkine et Compagnie pour cette lecture!

Lorsque vous prenez un livre de Nicolas Feuz en mains, que vous tournez la première page, il est déjà trop tard ! Jetés dans le feu de l’action, vous ne le lâcherez plus.

« Heresix » est du même acabit. C’est un roman indépendant qui ne fait pas partie de la série du procureur Jemsen. Direction l’Occitanie où l’on fait la connaissance de nouveaux personnages. L’auteur ne perd pas de temps à les approfondir et se focalise sur l’objectif : rendre son aventure efficace.

Comme d’habitude, l’action se déroule sur un rythme effréné. Les courts chapitres se succèdent et alternent entre les différents protagonistes. Seuls les quelques passages historiques (que je ne trouve pas vraiment nécessaires) cassent en peu la dynamique. Mais ils n’enlèvent rien à l’intensité des évènements et au caractère addictif du livre.

Une nouvelle fois, le roman prend toute son ampleur grâce à un scénario soigné. L’écrivain apporte une grande importance à façonner des histoires qui surprennent le lecteur. Il nous réserve des retournements de situations improbables, dont il a le secret, et qui remettent tout en cause. Je suis resté scotché par son final déroutant, impossible à deviner. Après les nombreux rebondissements du récit, autant vous dire que je ne me suis pas ennuyé une seconde !

En général, Nicolas Feuz n’est pas avare en détails macabres. Cette fois-ci, il tape vraiment très fort. Certaines scènes sont insoutenables dans leurs descriptions et je vous conseille de ne pas être en phase de digestion à ces instants. Contrairement aux livres précédents, je ne recommanderai donc pas celui-ci aux personnes sensibles. Mais si vous avez le cœur bien accroché, vous prendrez une bonne claque narrative ! Après cette dernière lecture, je confirme que j’adore cet auteur. Pour moi, chaque nouvel épisode est l’assurance de partir dans une intrigue travaillée et énergique. J’en redemande !

Slatkine et Cie, 285 pages

Paru en Mai 2021, 19€

Festival Sans Nom, Mulhouse 2020

Une réponse "

  1. Ah ! Oui ! Carrément ! La photo ! J’ai beaucoup aimé ta chronique ! Mais plus encore, Hérésix 😉 Bref ! nous sommes d’accord !

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  2. patricequelard44 dit :

    Ah, les 6 hommes énucléés, je sais d’où ça vient ! 😉

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