Court résumé: Los Angeles, 4 août 1962. La ville est en proie à la canicule, Marilyn Monroe vient de succomber à une overdose dans sa villa, et Gwen Perloff, une actrice de série B, est kidnappée dans d’étranges circonstances. Cela suffit à plonger le LAPD dans l’effervescence. Le Chef Bill Parker fait appel à une éminence grise d’Hollywood, l’électron libre Freddy Otash, qui va mener une enquête aux multiples ramifications et rebondissements…
Mon avis:
Je remercie les éditions Rivages et Audiolib pour cette lecture!
James Ellroy continue son exploration du 20ème siècle avec ce troisième épisode de son second « Quintette de Los Angeles ». Il avance son curseur jusqu’en 1962. Comme à son habitude, il s’appuie sur les véritables évènements pour ensuite s’approprier l’Histoire.
The Dog est de retour et il n’a rien perdu de sa gouaille. Son style ciselé à l’os et ses phrases chocs sont toujours aussi percutants. Il donne vie à cette bande de crapules qui se délectent de leurs magouilles en tous genres. Sans filtre, il nous présente Hollywood sous un jour plutôt sombre et met un coup de canif au rêve américain.
Toutefois, je ne sais plus quel écrivain policier avait dit dans une interview : « Dans les romans, il ne faut pas raconter les moindres détails de notre métier. La plupart sont sans intérêt et ils seraient ennuyeux pour le lecteur ». James Ellroy aurait dû écouter cet avertissement. Au lieu de ça, il décrit avec minutie tous les faits et gestes de son héros, même les plus insignifiants. Cette mécanique du détail devient au fil du livre répétitive et surtout particulièrement lassante. De surcroit, son intrigue est particulièrement complexe. Elle met en scène une multitude de personnages et d’histoires qui se croisent. Je dois reconnaître que j’ai un peu perdu le fil par moments et que je n’ai pas tout compris, tant tout était confus. Ma lecture a donc été laborieuse et j’ai bien senti passer les 700 pages !
Je ne l’avais pas lu depuis plusieurs années mais il me semble que le grand écrivain américain a perdu de sa splendeur. On sent toujours sa patte mais la magie n’opère plus. J’aime toujours son style si original mais je suis passé à côté de cette aventure, beaucoup trop lourde à mon goût. A vous de vous faire votre avis !
Rivages Noir, 672 pages
Traduit par Sophie Aslanides et Séverine Weiss
Paru le 18 septembre 2024, 26€



Non je ne noterai pas, si en plus, c’est complexe, c’est pas gagné pour mon neurone. Merci à toi pour la chronique et ta franchise 🙏 😘
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Pourtant c’est une bonne année, 1962, 😊
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Oh tu l’as lu.
J’ai lu des chronique dithyrambique sur ce roman et d’autres comme toi plus mitigées.
Moi j’ai trop peur d’être déçue, alors je passe mon tour.
Enfin pour l’instant 😉
Merci Anthony pour ce retour sincère. 🙏😊
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Je n’aime pas trop mais je préfère être honnête !
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Je suis en plein dedans et en effet, c’est ultra détaillé et il y a de nombreux personnages… J’espère y prendre plus de plaisir que toi…
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