Court résumé: Henrik et Nora partent en vacances avec leur fils Fynn dans une maison isolée en Suède. Alors un squelette d’enfant est découvert dans la forêt voisine juste avant que Fynn disparaisse à son tour. Tandis que les parents luttent pour le retrouver, une botaniste nommée Rosa met au jour un secret ancien tapi dans les bois…
Mon avis:
Je remercie les éditions Gallmeister pour cette lecture!
Le premier livre traduit de Vera Buck « Les enfants loups » avait fait forte impression dans le monde de la littérature noire. Il m’avait fait de l’œil mais je n’avais pas eu le temps de le lire. Je me rattrape avec ce deuxième roman.
L’autrice nous convie à un roman choral. Chaque chapitre s’intéresse à un personnage qui nous offre sa version des évènements. A partir d’un drame, ils sont tous plongés dans une ambiance oppressante. La forêt, omniprésente, pose sur l’histoire son ombre inquiétante. On sent qu’elle cache de nombreux mystères. Et comme il est question d’enfants, vous aurez compris que l’oxygène arrive à manquer.
Dans cette atmosphère déjà glaçante, les acteurs apportent aussi leur grain de sel. Instables, insaisissables, secrets, ils nous déroutent par leurs pensées et par leurs comportements. Jouant sur leur fragilité mentale et sur leurs souvenirs troubles, la romancière allemande nous balade entre imagination et réalité dans le seul but de nous embrouiller l’esprit. On a du mal à comprendre ces personnages aux multiples facettes et c’est cette complexité qui participe à l’efficacité du scénario.
La mécanique diabolique se met petit à petit en place. Le lecteur ne sait pas sur quel pied danser. L’autrice s’amuse à nous perdre dans le temps, nous dérouter avec la psychologie des protagonistes et multiplier les suspects. Le dénouement en devient d’autant plus incroyable.
« La cabane dans les arbres » est ce genre de thriller qui entraine des réactions paradoxales. Son côté malsain nous met mal à l’aise mais nous envoute à la fois. Même si certaines scènes m’ont quelque peu ébranlé, j’ai été pris au piège par le talent de la narration et je n’ai pas pu lâcher le livre avant de connaître la vérité sur toute cette affaire. Du grand roman noir !
Gallmeister, 453 pages
Traduit par Brice Germain
Paru le 20 août 2025, 24.90€



J’ai dû ranimer ma whislist avec des sels, 😅, merci à toi pour le partage de la chronique 🙏 😘
J’aimeAimé par 1 personne
Ça recommence ! 😜
J’aimeJ’aime
Mouhhhhiii qu’elle a dit, je l’ai bâillonnée 😂
J’aimeAimé par 1 personne
C’est malin, je le note 🙃
J’aimeAimé par 1 personne
Avec plaisir!
J’aimeAimé par 1 personne