Court résumé: Cela fait tout juste un an que le mari de Mrs Ferrars est mort. Hier, Mrs Ferrars est morte à son tour. Suicide ? Allons donc ! Elle était encore jeune et très riche… Et puis, aujourd’hui, Mr Ackroyd a été assassiné…
Mon avis:
Grand amateur de polars contemporains, je me suis imposé de combler mes lacunes dans les classiques afin de parfaire ma culture dans le domaine. Pour ce faire, depuis quelques années, chaque été est l’occasion pour moi de m’intéresser à l’œuvre de la patronne du genre, j’ai nommé Agatha Christie. Après « Le crime de l’Orient Express », « Ils étaient dix », « Mort sur le Nil », c’était au tour d’un autre roman culte de passer entre mes mains « Le meurtre de Roger Ackroyd ».
Comme souvent avec l’autrice britannique, l’intrigue se déroule en huis clos. On connaît le lieu du crime, les différents acteurs de ce drame. Mais cette fois-ci, petite originalité, le récit est à la première personne, raconté par un autre personnage qu’Hercule Poirot. Le lecteur découvre le journal du médecin du village, dans lequel il nous fait part de son point de vue sur les évènements. Grâce aux investigations approfondies de notre détective belge préféré, chaque protagoniste nous dévoile son intimité et ses secrets. La nombre des suspects et des motivations s’agrandit au fil des échanges avec eux.
Ce qui est incroyable avec l’autrice anglaise, c’est qu’elle arrive à me surprendre à chaque fois. Son imagination se couple avec sa maîtrise du récit pour invariablement me clouer le bec à la fin. Et même si parfois, j’ai déjà croisé le mécanisme utilisé dans d’autres romans, je me rends compte que c’est elle qui l’a inventé.
Je peux donc rajouter ce roman à la longue liste des chefs d’œuvre de la reine du crime. Il démontre encore que son imagination débordante et son machiavélisme sont sans limite lorsqu’il est question de nous manipuler. J’en ressors enthousiaste, ravi de m’être creusé l’esprit, pour finalement tomber des nues. Un grand polar qui a tout d’un classique indémodable !
Éditions du Masque, 316 pages
Traduit par Françoise Jamoul



Pour beaucoup d’amateurs, c’est le meilleur il me semble. Je n’aime pas Agatha, c’est trop mou du genou, faut que ça saigne et que ça me fracasse 😇😇 #jesuisunepsychopathe.. Merci pour le partage de la chronique 🙏 😘
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Oh merci pour ce chouette retour.
Bien des auteurs de polars devraient s’inspirer de la reine du crime ; cet opus là est particulièrement intéressant, la narration et le « truc » sont quand même très novateurs 😉
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