Simplement efficace!
Court résumé: Marcus Goldman, jeune écrivain, sort de son premier grand succès et connaît le fameux syndrome de la page blanche. Jusqu’au jour où le grand écrivain Harry Québert, l’homme qui lui a tout appris, est rattrapé par son passé et accusé d’être l’auteur du meurtre d’une jeune fille de 15 ans, Nola Kellerman, qui avait disparue 30 ans auparavant.
Mon avis: Voilà donc une des surprises littéraires de 2012. Le roman de Joël Dicker est basé sur une recette bien maîtrisée du page-turner: -Une écriture très simple qui permet une lecture sans accrocs et donc facilement accessible. – Une histoire passionnante avec des rebondissements où tous les personnages deviennent successivement des suspects potentiels. Tous ces éléments réunis nous emportent dans cette recherche de la vérité qui s’avère de plus en plus intéressante au fur et à mesure que les bribes du secret se mettent en place. Ce roman devient alors captivant grâce à des personnages approfondis autant dans leur caractère que dans leur histoire personnelle.
L’épaisseur du volume est peut-être son talon d’Achille, tant l’impression de remplissage se fait sentir au milieu du roman. A cet instant, Joël Dicker semble faire tourner les évènements en rond, mais se reprend heureusement in extremis avant l’ennui, pour finir la dernière ligne droite en beauté.
Sur le fond, je comprends que ce livre soit un succès en librairie. De là à lui offrir le « Prix de l’Académie Française » et de le placer dans les finalistes du « Prix Goncourt » aux côtés de Patrick Deville et Jérôme Ferrari, sur la forme, c’est un peu exagéré!
Editions de Fallois/ L’Age d’Homme 665 pages
16/20
Il me tarde de le lire celui-là 🙂
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Il est très gros mais très efficace!
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Même ressenti. Je me suis un peu ennuyée.
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