Haller’s touch
Court résumé: L’inspecteur Harry Bosh est traduit en justice pour avoir, selon l’avocate de la défense, tué un innocent lors de son enquête sur le tueur en série surnommé « Dollmaker », quatre ans auparavant. Durant le procès, une femme blonde est découverte assassinée, coulée dans le béton, selon le même rituel utilisé par le fameux Dollmaker à l’époque. Harry doit alors recommencer l’enquête depuis le début pour pouvoir prouver sa version des faits et percer le mystère du maquilleur de poupées.
Mon avis: Lire les aventures de Harry Bosh dans l’ordre, permet de connaître son évolution et de s’attacher au personnage. On apprend au fur et à mesure ses origines et on comprend sa manière d’envisager son métier de flic, ressentant une certaine forme d’empathie envers lui.
Quand le passé revient le hanter, on est alors entraîné à ses côtés dans la spirale du doute, remettant même en cause les certitudes que l’on avait quant à son irréprochabilité morale. On sent le piège se refermer petit à petit sans pouvoir réagir. La motivation de la charismatique avocate de la défense « Money » Chandler, participe d’ailleurs grandement à la pression infligée à Harry.
L’histoire est partagée entre le procès attenté à notre inspecteur et l’enquête menée parallèlement pour découvrir les dessous du mystère « Dollmaker ». Et par son style de construction, ce nouvel épisode se rapproche plus d’un Mickey Haller que d’un Harry Bosh, tant la plus grande partie de l’intrigue se joue au tribunal.
Michaël Connelly maîtrise une nouvelle fois à la perfection l’art de la narration et du suspense: Pas de blablas, tous les éléments ont une véritable importance dans le récit. Encore un polar haletant à ajouter à l’œuvre de Mr Connelly.
Points (poche) 463 pages
16/20