Théâtre et guerre

Berenice

1934. Contre l’avis de ses parents, Bérénice, entre au Conservatoire puis à la Comédie Française. Elle va y jouer de grands rôles et y faire de belles rencontres. Mais la guerre arrive…

Mon avis:

Bérénice est une jeune fille dont la vie est guidée par l’amour de l’art. Poussée par son adulation et sa force de caractère, elle va prendre des décisions décisives pour réaliser ses rêves. Mettant de côté à plusieurs reprises sa vie personnelle, elle va tout mettre en œuvre pour être sur les planches. Chaque sacrifice lui permet de se rapprocher un peu plus de ses objectifs.

Mais tout ça est sans compter avec la guerre 39.45 et les ravages qui vont déferler sur la communauté juive. Les origines de Bérénice vont devenir dès lors son plus gros fardeau.
Isabelle Stibbe nous plonge dans l’atmosphère assez anxiogène de cette période de l’Histoire. La tension mise sur les personnages s’intensifie à l’approche et au début du conflit mondial. Malgré son obstination, Bérénice ne peut que subir son destin, écrit par d’autres. Vivre de sa passion devient alors une impasse. Chaque juif n’est plus le maître de sa destinée.

Le contexte guerrier de ce roman est bien retranscrit, même si je n’ai rien appris de nouveau. Ce que je garderai en mémoire, ce sont les coulisses de la Comédie Française, dont les rouages m’étaient parfaitement étrangers. Je n’ai pas été envoûté par le récit, mais j’ai passé un moment agréable en compagnie du théâtre et de la guerre, qui ne font définitivement pas bon ménage.

Le livre de poche 353 pages

15/20

Ce roman fait partie du prix des lecteurs Livre de poche 2015

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