Bassesse d’une époque
Court résumé: Avril 1942, Leon Sadorski est un inspecteur français qui s’occupe de vérifier et d’arrêter les Juifs. Jusqu’au jour où la Gestapo vient le chercher pour l’emprisonner.
Mon avis:
Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour cette lecture!
C’était la première fois que je lisais un roman de Romain Slocombe. J’avais entendu beaucoup de bien de son précédent et la belle couverture du livre me prédisaient de belles surprises.
Deux caractéristiques se dégagent dès les premières pages de ce livre. Tout d’abord, l’atmosphère de l’époque est particulièrement bien retranscrite. Tous les éléments du décor, tous les costumes, tous les comportements, toutes les coutumes sont décrits avec une précision chirurgicale. On a vraiment l’impression d’être dans les événements, de faire partie de tous ces gens. Romain Slocombe s’est imprégné de la période historique afin de coller au mieux à la réalité. L’auteur a même poussé le vice au maximum dans les détails pour créer une immersion complète, comme un voyage dans le temps.
Ensuite, c’est le personnage principal qui frappe les esprits. Leon Sadorski est tout simplement abject. Beaucoup de tares se concentrent dans ce petit bonhomme. Il est égoïste, prétentieux, opportuniste, lâche, raciste, antisémite, misogyne… mais dans cette aventure, sous l’occupation allemande, ce pétainiste est montré comme parfaitement à sa place et serait presque considéré comme un modèle de perfection. L’auteur ne cherche jamais à nous le rendre sympathique et ça marche !
En conclusion, j’ai surtout été emballé par cet individu méprisable et sans morale. Il apporte une certaine vérité, souvent violente, sur les agissements de ces temps sombres de notre passé. J’ai aussi trouvé ce roman intéressant sur le plan historique. Romain Slocombe a dû abattre un travail colossal et faire des recherches considérables pour baigner à ce point le lecteur dans cette époque.
Seulement en voulant être rigoureux, l’auteur en devient presque agaçant. Tout dans ce livre est décrit avec un nombre de détails saisissant. Dans les premières parties, ça permet de bien appréhender l’ambiance mais au fil du texte cette surenchère de descriptions alourdit le rythme. Alors, je me suis un peu ennuyé dans ces longs passages surtout que le scénario n’est pas vraiment des plus exaltants. C’est pourquoi, je garderai un souvenir mitigé tant le fond m’a captivé et la forme m’a contrarié.
La Bête Noire 480 pages
Je ne suis pas sûre que ce titre me parle…
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Personnellement j’ai été un peu déçu !
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Raison de plus pour passer à autre chose! ^^
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Je n’ai jamais lu l’auteur moi non plus et ce titre est dans ma PAL. Bon, il ne va pas passer en priorité
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Tu as raison, il ne vaut pas vraiment le détour.
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Il me tente quand même ! Merci pour ta chronique.
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Il me tentait aussi! Mais pas complètement convaincu!
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Ouf, je me sen moins seule. J’avais trouvé que l’auteur avait tendance à trop délayer.
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C’est vrai que c’est un peu long!
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