Court résumé: De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l’Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l’égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit…

Mon avis:

Je remercie les éditions Récamieret Lizzie pour cette lecture!

Karine Giebel est une écrivaine qui aime pousser les curseurs au maximum. Elle fait tout son possible pour que chacun de ses romans laisse des traces dans notre esprit. Même si ses propositions sont variées, jusqu’à présent, je peux dire que qu’elle a toujours atteint ses objectifs avec moi !

Pour ce premier des deux volumes de « Et chaque fois, mourir un peu », elle nous fait partager le quotidien chaotique d’un infirmier engagé dans l’aide internationale. Il nous fait voyager vers des contrées variées où les conflits font rage : Rwanda, Tchétchénie, Congo, Colombie… Sur place, l’immersion est totale. On perçoit à travers ses yeux, la misère, la détresse des victimes collatérales et la cruauté des belligérants. Il apporte avec ses collègues une forme d’humanité dans ces endroits où elle semble avoir complètement disparue.

Dans ces différents romans, l’autrice essaye de nous pousser dans nos retranchements, d’ébranler nos certitudes, de mettre à mal nos émotions, de nous mettre face à l’indicible, de nous révolter contre les injustices. Elle réussit une nouvelle fois à combiner tous ces composants dans ce texte. Grâce à son style accessible et efficace, les pages se tournent facilement alors que la lecture s’avère terrible. Chaque scène nous met face à des monstruosités plus inhumaines les unes que les autres. 

Sur toute la durée de roman, j’ai trouvé que les allers retours de Grégory étaient un peu répétitifs, mais c’était surement un mal nécessaire pour insister sur l’ampleur des drames qui secouent notre planète. Karine Giebel a frappé fort, comme d’habitude ! Elle m’a privé d’air, saisi aux tripes et écœuré tout au long de cette aventure. Je ne ressors donc pas indemne de cette lecture désespérante et oppressante dont la seule lueur d’espoir repose sur ces hommes et femmes qui vivent dans le seul but d’aider les autres.

Récamier Noir, 473 pages

Lizzie, 13h20min

Paru le 28 mars 2024, 22€

Une réponse "

  1. laplumedelulu dit :

    Lu dès le jour de sa sortie. Du grand Giebel. Merci à toi pour la chronique 🙏 😘

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  2. Lilou dit :

    Dans ma PAL aussi, et je vais essayer de vite le lire (ma PAL explose !). Merci pour ta chronique

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  3. laplumedelulu dit :

    Merci pour ta confiance 🙏 😘

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  4. philippedesterb599461a21 dit :

    J’adore Karine Giebel. Je lirai ce roman, mais pas maintenant. J’attendrai qu’il soit sorti en poche ainsi que sa suite et je lirai les deux.

    J’ai encore « Glenn Afric » à lire et « Chambres noires », je pense.

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  5. Matatoune dit :

    Un très grand, comme d’habitude ! On attend le tome 2 avec impatience !

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  6. Je suis d’accord madame Giebel a tapé fort !

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