Court résumé: Après avoir fait libérer un homme de prison, l’avocat Mickey Haller est inondé de demandes de détenus clamant leur innocence. Pour étudier leurs dossiers, il embauche son demi-frère, l’ex-inspecteur du LAPD Harry Bosch. Un seul cas retient l’attention de ce dernier: une mère accusée d’avoir tué son ex-mari, adjoint des services du shérif, lesquels se sont montrés pressés de « rendre justice » à l’un des leurs. Haller exige que l’affaire soit immédiatement rejugée…

Mon avis:

Je remercie les éditions Calmann-Levy pour cette lecture!

Avant de débuter la lecture de cet avis, promettez-moi de ne pas lire les autres chroniques que j’ai pu écrire sur cet auteur. Le cas échéant, vous pourriez m’accuser d’auto-plagiat ! En effet, chaque nouveau livre de Michaël Connelly me procure le même ressenti, le même enthousiasme. Cette affirmation est d’autant plus vraie, lorsqu’il décide de jumeler dans l’aventure ces deux héros : Harry Bosh, le flic et Mickey Haller, l’avocat.

Pour « Sans l’ombre d’un doute », Harry « l’obsédé de justice » devient enquêteur pour son demi-frère « défenseur des crapules » et passe de ce fait de l’autre côté. Il garde tout de même sa dignité parce que l’enquête qu’ils mènent ensemble tente de prouver l’innocence d’une condamnée.

Le lecteur se retrouve au cœur du procès. L’auteur nous ouvre les rideaux sur les coulisses de la justice. Accompagnant les deux compères dans leurs investigations et dans leurs réflexions, on assiste à l’ensemble des étapes franchies afin de découvrir la vérité. Analyse, déduction, persévérance, mais aussi manipulation, mensonge, extorsion d’informations, l’avocat à la Lincoln ne rechigne sur aucun stratagème pour arriver à ses fins.

La mécanique du récit est parfaitement dosée, avec des rebondissements dans chacun des camps. En témoin impuissant, le lecteur ne peut que subir les retournements de situations. On reste coincé dans l’incertitude, jusqu’aux toutes dernières pages.

Le talent de l’écrivain américain pour les histoires policières crédibles est une nouvelle fois à l’œuvre dans cette intrigue. Il manie sa narration avec dextérité pour rendre accessible la complexité du système judiciaire. L’aventure devient alors fluide et on a plus qu’à profiter du spectacle.

Après ce septième épisode de Mickey Haller toujours aussi réussi, Michaël Connelly ne serait-il pas devenu le maître du polar juridique ? Vous connaissez déjà mon avis… pas du tout objectif !

Calmann-Levy Noir, 441 pages

Traduit par Robert Pépin

Paru le 4 septembre 2024, 22.90€

Une réponse "

  1. Lilou dit :

    Vraiment merci pour ta chronique… cela fait bien longtemps que je n’ai pas lu une aventure de Harry Bosh et tu m’as donné envie de m’y replonger ! 😉

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  2. laplumedelulu dit :

    Harry c’est le chouchou de mon frère. Hop, sur sa whislist, y’a pas de raison qu’il passe à travers. ☺️ Merci à toi pour la chronique 🙏 😘

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  3. Je viens de le finir et j’ai le même ressenti que toi.

    Que dire de plus sur Michaël Connely sinon que c’est un auteur incontournable 🖤

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