Court résumé: Serena, une redoutable femme d’affaires, va de réussite en réussite. Mais lorsqu’elle tombe accidentellement enceinte d’Aurora, Serena doit endosser une responsabilité qu’elle n’avait jamais imaginée : celle de mère. Six ans plus tard, dans une colonie de vacances nichée au cœur des montagnes suisses, un incendie ravageur menace la vie des douze petites pensionnaires. Les équipes de secours croient avoir retrouvé toutes les enfants – mais il en manque une : Aurora. Aucune trace de son corps n’est trouvée dans les décombres…
Mon avis:
Je remercie les éditions Calmann-Levy pour cette lecture!
A la découverte du « chuchoteur », je suis devenu un grand fan de Donato Carrisi. Je lis quasiment tous ses livres avec des fortunes diverses. Depuis quelques années, j’oscille avec lui entre coups de cœur et petites déceptions. J’avais hâte de savoir dans quelle catégorie classer ce nouvel opus.
En nous plongeant dans le destin tragique de Serena, l’auteur italien s’intéresse à la complexité de la maternité. Alors que l’amour de son enfant semble inné, il nous présente cette jeune femme qui a subi son rôle de mère. Elle a eu du mal à accepter sa fille jusqu’à ce que celle-ci disparaisse. Il nous montre que cette filiation naturelle demande parfois du temps pour se construire.
A partir d’un incendie, le récit nous offre un grand nombre de mystères qui vont mettre à rude épreuve l’héroïne et ses sentiments. Je ne peux pas trop vous en dire au risque de vous divulgâcher mais elle va passer par un éventail d’émotions en rapport avec la résilience, la morale et le deuil.
Cette aventure pleine des retournements de situation se révèle plus séduisante par sa thématique que par son histoire. En effet, celle-ci pâtit de quelques scènes légèrement invraisemblables qui ternissent l’efficacité du scénario. Ce manque de réalisme m’a un peu dérangé mais je suis quand même resté accroché au livre en attente du dénouement.
L’écrivain transalpin continue d’explorer une autre forme de thrillers, plus psychologiques, plus profonds qu’il avait déjà expérimentés dans sa trilogie « Pietro Gerber ». Le rythme est lent, il prend le temps de nous faire entrer dans la tête des personnages, mais le suspense n’en est pas moins efficace. La tension est omniprésente et les surprises sont au rendez-vous.
J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver l’imagination débordante de Donato Carrisi dans ce polar honorable et serai à l’affût du prochain… comme d’habitude !
Calmann-Levy, 488 pages
Traduit par Anaïs Bouteille-Bokobza
Paru le 2 octobre 2024, 22.90€



On ne sent pas l’enthousiasme flagrant de ton côté. Il attendra en poche pour mettre avec ses petits frères. Merci à toi pour la chronique 🙏 😘
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Tu me connais si bien!😜
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Presque. Autrement, ce serait me vanter et ce n’est pas mon genre. 😜
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cc il à l’air bien celui ci 🙂
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Ce n’est pas son meilleur mais il est sympa!😉
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Ok 🙂
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Moi aussi j’ai renouer avec l’auteur avec ce polar ! 😉
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