Court résumé: À la tête de l’unité des Affaires non résolues, Renée Ballard retrouve la trace, grâce à l’ADN, d’un violeur en série qui a terrorisé Los Angeles deux décennies plus tôt avant de disparaître. Et cette fois, elle pourra compter sur une autre alliée : Maddie, la fille de Harry, qui rejoint l’unité et dévoile des documents surprenants concernant l’affaire la plus emblématique du siècle dernier, celle du Dahlia noir…

Mon avis:

Je remercie les éditions Calmann-Levy pour cette lecture!

Je ne vous surprends surement pas si je vous dis que c’est toujours un plaisir de retrouver Michael Connelly, pour moi le maître du polar américain. Ce roman nous plonge une fois de plus dans l’univers si particulier et si addictif de la justice de Los Angeles, où les héros sont loin d’être parfaits, mais terriblement vrais.

Dans ce nouvel opus, l’auteur joue avec maestria sur plusieurs tableaux : une double enquête, menée tambour battant, et des enjeux personnels pour les personnages. L’intrigue est dense, précise et maîtrisée de bout en bout. On sent que l’écrivain californien est à l’aise dans son territoire, celui des méandres judiciaires et des rouages policiers. Il ne nous propose pas un monde fantasmé. Ni surenchère, ni angélisme ! Tout est crédible, documenté, ancré dans le réel. On vit l’enquête comme si on y était, témoin privilégié d’un quotidien fait de patience, de frustrations et de coups d’éclat.

Ce réalisme apparaît encore comme la force de ce roman. Les procédures, les interrogatoires, les décisions sont souvent dictées par des impératifs politiques ou médiatiques. L’auteur ne maquille rien. Il met en lumière ces zones grises où l’objectivité se heurte aux ambitions, aux carrières, aux intérêts supérieurs. L’approche du terrain est fine, intelligente et parfois un brin désabusée, mais toujours juste.

Et puis, ce nouvel opus perpétue le sentiment si particulier qui m’étreint à chaque lecture d’un Michaël Connelly. J’ai l’impression de revenir dans un lieu familier. Que ce soit dans les bureaux du LAPD, sur les routes de Los Angeles ou dans les salles d’audience, je m’y sens bien. Les personnages me semblent proches et j’aime les accompagner dans leurs aventures.

« À qui sait attendre » est un polar solide, maîtrisé et réaliste. Un Connelly comme je les aime, à savourer sans attendre !

Calmann-Levy Noir, 447 pages

Traduit par Robert Pépin

Paru le 15 janvier 2025, 22.90€

Une réponse "

  1. laplumedelulu dit :

    Je note pour mon frère, y’a pas de raison pour qu’il passe à travers. 🤣 Merci à toi pour la chronique 🙏 😘

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  2. laplumedelulu dit :

    Il aime bien Harry. 🙃

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