Drame familial
Court résumé: Un squelette humain est retrouvé enfoui sous terre. Ce cadavre semble daté de la seconde guerre mondiale. Le commissaire Erlendur va alors s’intéresser aux familles qui vivaient dans le quartier à cette époque.
Mon avis:
Arnaldur Indridason fait partie comme Henning Mankell, Craig Johnson et James Lee Burke, des auteurs de polars dont j’ai lu le premier ouvrage de leur série, qui ne m’ont pas convaincu, mais à qui je me suis promis de donner une seconde chance. Ils ont tellement d’avis positifs que je me dis que ce n’était qu’un coup d’essai manqué entre nous.
Le début de ce deuxième opus avec le commissaire Erlendur ne m’annonçait rien de bon. En effet, comme souvent dans les histoires policières qui ne me passionnent pas, l’enquête porte sur un crime qui a eu lieu il y a de nombreuses années. Les protagonistes, la victime et le ou les coupables ne sont plus de ce monde au moment des investigations. La recherche de la vérité perd ainsi de sa saveur et de son suspense car la résolution de l’affaire ne changera rien.
J’ai donc continué l’aventure sans vraiment trop y croire. Finalement je me suis rendu compte que l’enquête proprement dite n’avait pas vraiment d’intérêt mais que c’était l’histoire de cette famille qui représentait le cœur de ce roman. Et alors, j’ai accroché au déroulement des évènements. J’ai été pris dans le quotidien et dans le destin de cette femme martyrisée. L’angoisse est montée crescendo et je n’ai pas relâché mon attention jusqu’à la dernière page. Ce retour dans le passé fut sombre, cruel parfois joyeux mais surtout humainement douloureux. J’ai été pris au piège de ce huis clos oppressant, démuni comme un témoin impuissant devant la tragédie qui se déroulait sous mes yeux.
Arnaldur Indridason a réussi cette fois-ci à me toucher. Pour moi, cet épisode n’est pas à classer dans le rayon des polars mais dans le rayon des drames familiaux. Comme « Betty », un autre livre de l’auteur que j’avais déjà apprécié, il me semble que je le préfère dans l’exercice du roman noir. Cependant, je lirai tout de même la suite des aventures d’Erlendur pour connaître encore un peu plus la vie de son héros et lui laisser la possibilité de confirmer la bonne impression que m’a laissée sa « femme en vert ».
Points 347 pages
Je suis assez d’accord avec toi. Je n’ai pas du tout accroché à la partie « enquête » du livre. Par contre, j’ai beaucoup aimé « l’autre’ partie du livre qui consiste en ces violences conjugales. Mais en ce qui me concerne, cela ne sera pas suffisant pour que je retourne vers cet auteur.
J’aimeJ’aime
J’ai découvert Arnaldur Indridason avec « La femme en vert » et j’ai été tout de suite conquis. J’apprécie l’ambiance, la découverte de la culture islandaise, ses conditions de vie plus que compliquées et donc extrêmement exotiques pour quelqu’un qui vit, comme moi, dans un pays au climat tempéré (du moins encore…). Surtout, le sujet m’a touché et je trouve qu’Indridason l’a magnifiquement exploité grâce à la profondeur de ses personnages et à cette histoire explorant deux époques différentes. Je suis sorti de cette lecture bouleversé et, depuis, je n’ai eu de cesse de revenir vers cet auteur (même si j’ai un peu décroché avec sa trilogie des ombres).
J’aimeAimé par 1 personne
De cet auteur, je n’ai lu que 2 livres. J’avais beaucoup aimé mais je n’ai pas pris le temps d’en découvrir d’autres. Il faudrait que je m’y mette! 😉
J’aimeAimé par 1 personne