Court résumé: « L’homme qui nettoie » rôde autour de femmes seules. « La chasseuse de mouches », elle, tente de sauver les femmes en péril. Et elles sont nombreuses…

Mon avis:

Je remercie les éditions Calmann-Levy pour cette lecture!

Donato Carrisi est un auteur de thriller dont je ne manque aucune des nouveautés. Depuis quelques temps, il est sorti de sa série du Chuchoteur (bonne nouvelle, il s’essoufflait un peu) et nous propose des one-shots.

Si vous voulez vous redonner le sourire, vous n’êtes au bon endroit. L’auteur met en scène deux personnages qui sont traumatisés par leur vécu et qui ne vivent pas mieux leur présent. Ils sont appelés « l’homme qui nettoie » et « la chasseuse de mouches » et le mystère plane sur leurs identités. D’un chapitre à un autre, on suit ces protagonistes à qui la vie n’a pas fait de cadeaux. Ils vivent des existences presque antagonistes mais subsistent tous deux en marge de la société avec leur fardeau existentiel.

On suit le quotidien de ces écorchés. Au fil des pages, ils révèlent leurs secrets et leurs comportements instables. Ils sont mentalement déséquilibrés et leurs actes impulsifs engendrent une forme d’insécurité pour le lecteur. La tension est alors palpable et l’air irrespirable.

Ce thriller bien mené traite en sous texte de la complexité des relations parents enfants et de cet amour qui n’est pas forcément évident. Il démontre que les traumatismes de l’enfance ou de notre propre histoire ont un impact violent sur les futures obsessions et déviances.

Même si je trouve que ces derniers livres sont un peu tirés par les cheveux, avec un certain nombre de coïncidences rocambolesques, je ne peux me montrer qu’admiratif devant l’imagination débordante de l’écrivain italien. Chacun de ses nouveaux romans est différent et nous entraîne là où on ne l’attend pas. Il faut donc déposer son esprit cartésien au vestiaire et se laisser berner par ces scénarios retors. Ainsi, vous passerez un moment stressant de lecture, dans cette ambiance malsaine, en compagnie de ces esprits malades de leur passé.

Calmann-Levy Noir, 346 pages

Traduit par Anaïs Bouteille-Bokobza

Paru le 20 octobre 2021, 21.90€

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  1. Montenon dit :

    Merci pour ce retour , je vais le commencer le 27 ou le 28 j’ai hâte de le lire .

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  2. Aude Bouquine dit :

    J’ai lu moins de Thrillers cette année, mais je dois dire que celui-là m’a embarquée de la première à la dernière page. Je l’ai trouvé très très réussi.

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  3. Émilie dit :

    J’ai un peu le même ressenti concernant l’auteur, dans le sens où je trouve qu’il fait dans le classique et le facile (les fameuses coincidences, sûrement), et pourtant moi aussi chaque année je me lance et je ne regrette jamais. Il y a un truc en plus chez Carrisi que j’aime bien !

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  4. alexmotamots dit :

    « Ainsi, vous passerez un moment stressant de lecture, dans cette ambiance malsaine, en compagnie de ces esprits malades de leur passé » : une vraie publicité attrayante 😉

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  5. […] aux 30 polars, Les lectures d’Azilis, Cléo Ballatore, EmOtionS, L’Œil Noir, Les livres de K79, Tranches de livres, Black books, Domi C […]

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