La révélation
Court résumé: « La pâle figure » est le deuxième volume de la trilogie berlinoise. 1938, sous le IIIème Reich. Lors d’une banale enquête de chantage, le partenaire de Bernhard Gunther, détective privé, va se faire assassiner. Au même moment, Heidrich, le bras droit de Himmler va demander à Bernie de réintégrer les troupes de la Sécurité de l’Etat, pour enquêter sur un tueur en série qui viole et tue des adolescentes blondes et aryennes.
Mon avis: Dès le départ, ce deuxième opus profite du fait que les personnages et l’environnement ont déjà été présentés dans l’épisode précédent. Ainsi le polar peut démarrer rapidement.
Le contexte historique joue un rôle encore plus important et on se téléporte facilement dans ce passé post-guerre allemand. La tension est omniprésente dans l’ambiance du pays. Bernie est toujours aussi insolant et réactionnaire, mais ne peut que s’adapter devant la toute puissance du pouvoir en présence. Il tente en permanence de garder son indépendance mais doit indirectement et irrémédiablement participer à la montée du parti nazi vers le sombre destin qu’on lui connait. Ses idées vont à l’encontre du déroulement des évènements, son enquête et la découverte du complot portent une légère attaque au système mais ne représentent qu’un petit caillou dans la grande botte du drame qui est en train de se jouer.
Autant le premier volet m’avait intéressé, autant le deuxième m’a passionné grâce à sa petite histoire dans la grande Histoire. Après un ressentiment mitigé, j’ai heureusement trouvé le courage de m’attaquer à cette suite car maintenant je suis impatient de connaître la fin de cette trilogie et même plus car affinités.
Livre de poche 331 pages
17/20
La trilogie berlinoise 16/20