Court résumé: L’assassinat du 22 Novembre 1963 n’a pas eu lieu. Peu après, le photojournaliste Mitch Newman apprend la mort de son ancienne fiancée, qui enquêtait sur l’élection du président…

Mon avis:

Je remercie les éditions Sonatine et NetGalley pour cette lecture!

Depuis plusieurs années, RJ Ellory survole avec virtuosité le monde du roman noir et du polar avec des livres qui font appel aux fêlures de l’être humain. Cette fois-ci, il ajoute un peu de fantaisie en s’attaquant à une uchronie.

« Le jour où Kennedy n’est pas mort ». Ce constat n’est que le point de départ de l’Histoire que l’auteur se propose de réécrire. Il est bien sûr question du clan Kennedy et du gouvernement de l’époque. On entre dans le quotidien de cette famille iconique et en découvre tous les secrets. Dépassés par les dérives de leur leader et aveuglés par leur quête de pouvoir, la tribu présidentielle nous apparaît au bord de la rupture.

Mais plus qu’à l’Evènement, l’auteur s’intéresse surtout au destin d’homme qui se joue en parallèle. Le journaliste, personnage principal, part en mission pour des raisons personnelles, afin d’essayer de corriger son passé qui lui a échappé. L’amour déchu devient le moteur de sa motivation et le cœur du roman.

Concernant la forme, je mettrais quand même un petit bémol à la narration qui tourne un peu en rond au milieu du récit. Durant quelques chapitres, on a l’impression de se retrouver démuni comme le héros. Il semble dans une impasse et nous aussi. A l’instar de « 22/11/63 » de Stephen King, qui abordait le même sujet de manière fantastique, la lecture m’a paru alors assez longue. Mais heureusement, ma patience a été récompensée. Le dénouement surprenant apporte une nouvelle dimension au contenu et lui donne toute sa raison d’être.

Ce n’est pas le meilleur ouvrage de RJ Ellory. Il a malgré tout réussi son pari de dompter la contrainte qu’il s’était imposé pour nous offrir un mélange de révélations historiques et de drames humains captivant. Sa plume toujours maîtrisée et son talent ont fait le reste. Et le résultat confirme finalement tout le bien que je pense de cet auteur… mais suis-je encore objectif ?

Sonatine, 432 pages

Traduit par Fabrice Pointeau

22€

Une réponse "

  1. Joli retour. Objectif, je ne le suis pas tellement non plus car c’est mon auteur préféré 😉 Je vais l’acheter et le lire. Je ne manque aucun R. J. Ellory. 🙂

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  2. francksbooks dit :

    Je vais aussi l’acheter évidemment…Mais j’ai quand même l’impression que les derniers ne sont plus au niveau des premiers, non ?

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  3. Matatoune dit :

    Il sera mon prochain. Cette chronique met de légers freins à mon enthousiasme. A suivre donc 😉

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  4. […] Source : (#561) R.J Ellory – Le jour où Kennedy n’est pas mort | LES LIVRES DE K79 […]

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  5. alexmotamots dit :

    Un auteur que l’on a connu en meilleur forme, si je comprends bien.

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  6. jostein59 dit :

    Une valeur sûre mais j’ai déjà beaucoup lu Ellory et peut-être là où il était le meilleur.

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  7. […] (#561) R.J Ellory – Le jour où Kennedy n’est pas mort — LES LIVRES DE K79 […]

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  8. […] en parlent également : EmOtionS, Anthony, Lord Arsenik, Stelphique, Aude, Lire et courir, Lilie, Christelle, Imaginoire, Papivore, […]

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  9. Bonjour et merci pour cette critique ! Je viens de lire ce roman et, comme vous, je n’ai pas été globalement convaincu, même si j’ai quand même passé un bon moment… Ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable et j’ai trouvé la fin un peu poussive. Dans la même veine, j’ai beaucoup plus apprécié le « 22/11/63 » de Stephen King !

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