Court résumé: Une étrange série de meurtre est perpétrée à Bruxelles et à Paris. Sur les lieux du crime, on retrouve chaque fois ce mystérieux message: Ceci n’est pas un suicide.

Mon avis:

Je remercie les éditions Diagonale pour cette lecture!

D’après les informations que j’ai pu glaner ça et là, ce roman est en fait une commande passée par la famille du peintre René Magritte à Toni Coppers, en l’honneur des 50 ans de la mort du peintre. Ce polar est donc structuré autour de ses œuvres.

Pour ce qui est de l’enquête, elle nous fait voyager entre Bruxelles et Paris où des crimes similaires ont eu lieu. On suit les investigations dans les deux villes. Moi qui suis un adepte de ce genre, j’ai trouvé l’intrigue bien ficelée mais assez basique. La première moitié du livre tourne même un peu en rond. Heureusement le récit se débloque sur la fin.

Pour régler cette affaire, les autorités font appel à un ancien de la maison, qui est impliqué malgré lui. Ce personnage principal constitue le véritable point positif de l’aventure. Celui-ci a vécu un drame terrible qui l’a quasiment mis hors-jeu. Il est traumatisé par cet évènement et a du mal à se remettre. Toute l’histoire est hantée par les démons de son héros. L’auteur réussit parfaitement à retranscrire la douleur tenace qui tiraille l’esprit lorsque l’on a été victime d’une tragédie. Même deux ans après les faits, Alex Berger est toujours torturé et sa détresse est touchante.

Ce polar m’a aussi permis de m’intéresser à l’artiste surréaliste Magritte. Je connaissais bien sûr sa renommée mais je n’avais jamais creusé son œuvre. A l’évocation de chaque tableau, je suis allé faire des recherches afin de mettre une image sur les mots et j’ai ainsi compléter mes connaissances.

Pour résumer, la lecture de « L’affaire Magritte » est agréable et facile d’accès. Elle prend sa valeur moins dans l’intrigue elle-même que dans la profondeur du psychisme de ces acteurs et dans l’évocation du peintre. Je vous laisse maintenant découvrir par vous-même ce policier à la sauce belge.

Diagonale, 349 pages

Traduit par Charles de Trazegnies

12 Février 2021, 22€

Une réponse "

  1. […] Source : (#626) Toni Coppers – L’affaire Magritte | LES LIVRES DE K79 […]

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  2. LydiaB dit :

    Ça a l’air sympa !

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  3. alexmotamots dit :

    Pour en apprendre plus sur le peintre, alors.

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