Court résumé: Un tueur en série sévit entre Paris et Genève. Ses victimes ont toutes un point commun, elles se prénomment Greta. Chargé de l’enquête, le procureur Jemsen est empêtré dans une procédure disciplinaire : il a fait libérer une de ses proches, activiste écologiste…
Mon avis:
Je remercie les éditions Slatkine et Cie pour cette lecture!
Après une petite incartade réussie avec le one shot « Heresix », Nicolas Feuz revient à ses amours avec une nouvelle affaire impliquant le procureur Norbert Jemsen. « Brume rouge » est le quatrième livre de cet auteur que je lis. Je suis donc parfaitement rôdé sur ce qui m’attends dans ses thrillers.
Et une nouvelle fois, les fans ne vont pas être dépaysés. On retrouve tout le savoir-faire de l’écrivain suisse dans cette aventure. Portée par un écriture facile d’accès et efficace, l’histoire est courte et va à cent à l’heure. Les chapitres courts assurent un rythme qui ne faiblit jamais. Aussitôt les premières pages tournées, les péripéties ne vous laissent pas le temps de reprendre votre souffle.
On suit l’évolution de l’enquête en alternance avec le point de vue et les actes du meurtrier. On sait donc qui est le coupable, enfin on croit savoir ! Les investigations sont entrecoupées de retours dans le passé. Quelques scènes sont parfois gores mais elles restent supportables parce que l’auteur ne s’y attarde pas trop.
Ce roman se lit indépendamment mais comme au fil des épisodes, l’auteur approfondit la vie privée des protagonistes, certains éléments risquent de vous manquer dans ce domaine. Pour ma part, c’est toujours un plaisir de repartir aux côtés de l’homme de loi et de ses acolytes. Dans cet épisode, il connaît des défaillances professionnelles et doit poursuivre en même temps un tueur en série sur fond d’écologie. Balloté par les révélations successives, il se retrouve en mauvaise posture.
Avec Nicolas Feuz, je m’attends toujours à être surpris par le dénouement. C’est encore le cas avec cette nouvelle énigme même si je l’ai trouvée plus tirée par les cheveux que les précédentes. Mon cerveau a pris un véritable plaisir à être mis sous pression et manipulé de la sorte, et j’en demande encore !
Slatkine et Cie, 260 pages
Paru le 24 février 2022, 19€
J’avoue que la surprise reste une des qualités principales des romans de l’auteur, et je l’apprécie particulièrement sachant que ces derniers temps, je n’arrive plus à l’être !
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